Miami, USA : Jour 1-2

Contexte

Héééééé ! Ça va ? Premier article de 2020 mes petits. Et pour fêter ça, on accueille un nouveau protagoniste. Vous en aviez marre de voir Hugo ? Vous allez donc découvrir Cristina (alias petit chaton) !
Eh oui, je vous le donne en mille, Cristina est ma dulcinée. Et c’est le premier voyage qu’on a fait ensemble.
On souhaitait partir pendant +/- 1 semaine pour se changer les idées et changer un peu le contexte de notre bonne vieille ville de Lille, dans une période calme (hors saison) pour éviter les encombrements touristiques.
Après une shortlist de villes étant agréables au mois de mars (mars 2019 précisément), notre dévolu se porte sur Miami. Notamment, parce que la température y est de 23° en moyenne à cette période, que la ville a une énorme communauté hispanophone (Madame étant espagnole, elle se sentirait comme un poisson dans l’eau) et que le prix pour une destination comme celle là était assez raisonnable. Même si on aurait pu partir encore moins cher si on avait pas attendu aussi longtemps avant de prendre nos billets.

Du coup, certains articles seront plus courts, car oui, c’était des vacances farniente.

Protagonistes

Avant de partir

  • L’inoubliable passeport (sérieux, ne l’oubliez pas) !
  • Le document ESTA

Transport

Evidemment, comme d’habitude durant mes voyages pour les USA, ça commence mal dès le départ. Notre vol décollait de Bruxelles tôt le matin. Donc on a réservé pour l’unique Flixbus Gare de Lille->Bruxelles Aéroport de la nuit. Ça nous faisait arriver tout pile pour l’enregistrement.
Dans le Uber qui nous ramène à la gare de Lille avant de prendre le bus, je reçois un message : -« Votre Flixbus gna gna gna , 45 minutes de retard… ». Et ça c’est non.
45 minutes de retard ça nous fait rater l’enregistrement et donc l’avion.

Certainement, par instinct de survie, Cristina demande au chauffeur Uber si par hasard, il le ferait lui, de nous conduire à l’aéroport. Et il accepte.
Il nous demande de regarder combien ça coûterait un trajet pareil sur l’appli Uber et ça indique entre 160 et 200€. Il nous demande combien on veut mettre dans cette fourchette et je réponds « bah entre 160 et 200 ». « Ah ok, bah 180 alors, c’est parti » nous répond-t-il.
Juste après, j’ai vu au regard noir de Cristina, que j’avais pas bien négocié ça…

On arrive à l’aéroport sans encombre. On s’enregistre, l’hôtesse tique un peu parce que le passeport de Cristina n’est pas valable 6 mois après la date de retour, mais comme on avait prévu ça, on lui a montré la dérogation qui montre que certains pays n’ont plus besoin d’avoir cette validité de 6 mois après la date du retour (ici si vous voulez voir).

On embarque et le vol se passe parfaitement. Un vol direct avec la compagnie TUI Fly, avec du divertissement et des repas à bord. 380€ Aller (9h) – retour (7h) pour info.

Durée

7 jours

Hébergement

A partir de maintenant, j’essaierai de vous préciser les logements dans lesquels j’ai séjourné. Je le ferai dans le cas où ça s’est bien passé. Parce que comme je suis gentil, je tairai le nom de ceux qui étaient cata.

Alden Hotel On Indian Creek

Très très bon rapport qualité prix pour un hôtel à South Beach. La plage à 2 minutes, l’arrêt de bus juste en face, le petit déjeuner compris. L’extérieur Art Deco est charmant. L’établissement n’est pas de toute première jeunesse, donc certains éléments sont usés et la déco est un peu old-school. Mais il est propre, ça nous suffit. Il y a une piscine dans une cour intérieure, très propre malgré ce qu’on avait pu lire sur internet avant. Et le personnel est hyper sympa et réactif (un problème avec la télécommande de la télé, réglé dans la journée).

Un hôtel sans prétention qui est installé à un endroit parfait (sauf les jours de pluie, on y reviendra).

Jour 1

On est à Miami donc ! L’aéroport est gigantesque, on doit prendre un métro aérien pour sortir du terminal et retrouver la gare routière où on prendra le bus pour rejoindre l’hôtel. Il y a trop de sorties, je comprends rien. Un mec de la station, alerté par nos têtes de paumés nous vient en aide. Et c’étit bénéfique, j’avais déjà passé un portique qui n’était pas du tout le bon endroit… Oups.

Bref on suit les conseils du gars et on arrive au bon arrêt, un français expatrié nous le confirme même en nous entendant nous questionner. C’est parti.

Bon, pour le bus, prenez le compte juste pour le trajet, parce que les machines ne rendent pas la monnaie. Si on n’est pas prévenu, ça peut surprendre.

Trente bonnes minutes plus tard, on arrive devant l’hôtel (oui l’arrêt de bus est à 5 mètres de l’hôtel) et on s’enregistre dans un mélange d’anglaisfrançaisespagnol.

Une fois ça fait, on va dans la chambre pour y prendre nos marques et déposer nos valoches. Et surtout profiter de la vue incroyable.

Boh, un tout petit vis-à-vis de rien du tout.

On est arrivés en milieu d’aprem, donc pas le temps de faire un vrai truc dans la ville. On va doucement laisser se terminer la journée à la piscine. Il fait beau, chaud, et personne n’y est, autant en profiter.

En soirée, on sort dans le quartier, pour prendre nos repères pour les jours à venir.

Effectivement, l’océan est à 2 rues de l’hôtel. Et on est enchantés par tout l’aspect art-déco de la ville entière.

On finit en gourmandise (quel ringard…) par une petite pizza dans un restaurant des alentours et on rentre à l’hôtel.

Jour 2

OUAIIIIIIIIIIS !! Aujourd’hui, on va faire mon activité préférée quand je viens aux USA, mais avant tout petit-déj, c’est important.

Une fois englouti, on va à l’arrêt de bus en face pour aller en ville.

Attention, point culture. On loge à Miami Beach et pour s’y déplacer, c’est facile et gratuit. Il existe le Free Trolley qui déssert l’ensemble de la ville de Miami Beach du nord au sud. Il a le physique d’un tramway, mais dans le fond, c’est un bus !

Bref, on doit se rendre à Miami (tout court) et c’est là que j’apprends que Miami et Miami Beach sont 2 villes différentes !!! Vous êtes aussi surpris que moi ?
Du coup, Miami (tout court) n’est pas desservi par le Trolley gratos. On doit prendre le vrai bus payant, nul !

Mais on le fait quand même parce qu’aujourd’hui, on va faire mon activité préférée quand je viens aux USA (j’ai déjà dit ? ).

On arrive sur Biscayne Boulevard.

Bon, mon activité préférée aux USA, c’est aller voir de la NBA. Et l’American Airlines Arena (le stade de l’équipe des Miami Heat) est justement sur le Boulevard. Mais on arrive trop tôt, le match ne commence qu’en début d’aprem, donc on a un peu le temps de se balader.

Evidemment, je traîne Cristina de force dans le magasin du stade pour m’acheter une casquette du Heat. C’est la moindre des politesses pour supporter une équipe !

En vrai, ça ne prend pas tellement de temps que ça, on est encore large avant le début du match, donc je pose devant le stade pour immortaliser ça et on poursuit notre promenade sur le Boulevard.

On arrive devant l’entrée d’un centre commercial à ciel ouvert: Le Bayside.
Super, ça nous fera passer le temps.

Un mélange de boutiques classiques, de food court et de magasins de souvenirs. Avec même quelques promos intéressantes (J’ai pas craqué là, mais Cristina, oui !)

On se balade bien 1h dans les travées du centre quand l’heure du match approche. Tout à coup, une vendeuse de cosmétique alpague Cristina en lui faisant son spectacle de vendeuse. Sans s’en rendre compte, elle est en train de se faire maquiller à son insu. La vendeuse maquille une moitié de visage et commence à blablater.
A la mine de Cristina, pas interessée par son merdier et à la mienne commençant à s’impatienter, elle comprend qu’elle doit arrêter ses conneries et nous laisSER VOIR LE MATCH !!!! (Ouais j’étais susceptible à ce moment là).

PS: la vendeuse à quand même eu la décence de finir de maquiller la deuxième moitié du visage de Cristina avant de la laisser partir.

Finalement, on arrive quand même à l’avance. C’était le jour de la Saint-Patrick, donc il y avait un concert avec les mascottes pour patienter. Et ensuite c’est parti.

La dame que vous voyez un peu en contrebas derrière nous, c’était une dame qui interprétait le match en langue des signes pour une personne malentendante et c’est la première fois que je voyais ça. Parce que oui, tout le monde à le droit de profiter d’un panier à 3 pts de Dwayne Wade !

Contexte du match : la salle est pas si remplie que ça mais le match a un enjeu quand même. Miami affronte Charlotte en fin de saison régulière et les 2 équipes sont au coude à coude pour passer en playoffs. La victoire de l’une donnerait un avantage sur l’autre pour la suite de la compet’. Miami gagnera ce match, mais ne fera pas les playoffs malgré tout.

L’autre attraction de ce match, c’est lui.

Le numéro 3, Dwayne Wade. Acclamé à chacun de ses ballons, c’est un de mes joueurs préférés qui, au début de cette saison-là (2018-2019) a annoncé que ça serait la dernière qu’il jouerait. Ca m’a fait plaisir de le voir. Et je ne suis pas le seul, pendant la mi-temps sur l’écran géant, un garçon du public tenait une banderole disant qu’il venait du Japon exprès pour le voir jouer.

Si ça ne vous dit rien du tout, dites vous, que c’est le Zizou de Miami.

Pendant un temps-mort, il y a les canons à t-shirts qui sont déployés. D’habitude, ils sont tirés du terrain, donc aucune chance d’en avoir là où on était placés. Cette fois, ils étaient montés un peu plus hauts dans les tribunes et …

BOUM !!! J’en chope un au vol (j’ai failli me casser la gueule d’ailleurs). Et si vous vous posiez la question, oui ce jeune homme voulait aussi ce t-shirt. Il me regardait avec insistance, du genre « wouah j’espere que peut-être, tu me le donneras ».
Du coup, j’ai un bon t-shirt XL du Miami Heat, qui me sert de pyjama dans mon armoire 😈.

Il plaisante ou quoi lui ? c’est MON cadeau.

Le match se finit et on a faim, donc on va au McDo pas loin. Le plus sale dans lequel je suis allé au passage. Après on fait un petit passage au CVS Pharmacy pour s’acheter à boire et de la crème solaire. D’ailleurs sur la route, on constate qu’aucune voiture n’a de plaque d’immatriculation à l’avant.

Ca me trigger, c’est pas feng-shui !

On retourne vers l’arrêt de bus pour revenir vers Miami Beach et là, qui je vois ?! Le gars japonais que j’avais vu sur l’écran géant ! Du coup, je lui dis que je l’ai reconnu et on commence à discuter. Bref, après une vingtaine de minutes, le bus arrive et nos chemins se séparent.

Je suis con, j’aurais dû lui laisser mes coordonnées, ça m’aurait fait un pote pour retourner gratuit au Japon…. Nul !

On rentre, on finit notre aprem à la piscine et après on mange un truc qu’on avait acheté plus tôt dans la journée. Et bien sûr, dodo.

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