
Jour 4
On est à New-York. Même si on veut faire genre qu’on n’est pas des touristes et qu’on vit la vie classique de new-yorkais, aujourd’hui, RIEN A BRANLER. On va faire tous les clichés de la ville. Vous êtes prévenus.
Après la routine du matin, on part vers le métro avec la détermination de, cette fois, ne pas se gourer. En vrai y’a Ludo qui part pour le travail sur le quai d’en face et qui nous fait des signaux pour nous dire si oui ou non, c’est le bon métro à prendre.

Au final, on arrive à bon port.
Je vous disais plus haut qu’on allait se faire une petite journée clichée à NY. Pas la peine de faire semblant, entrons dans le vif du sujet.

Exactement, Time Square.
Comme on l’a fait de bon matin, c’était pas aussi peuplé qu’on se l’imaginait.
Mais tout est bien là, les panneaux publicitaires gigantesques, les bouchons de taxi et les junkies en déguisements (déso, on a pris les photos d’eux par derrière, parce qu’ils demandent des sous sinon).
Je vais pas tergiverser sur Time Square parce que c’était cool d’y être mais au final, c’était pas si impressionnant que ça. C’est une place de village quoi.
Evidemment j’exagère, mais peut-être que c’est parce qu’il n’y avait pas beaucoup d’ambiance à cette heure là et qu’on a fait ça de jour. En tout cas, ça ne m’empêchera pas d’y retourner quand même la prochaine fois. De nuit.
Deuxième étape de la journée, la 5th Avenue. Les magasins tout ça, tout ça. En passant, on fait coucou à DSK.

Mais si, l’hôtel où il a ken des meufs là. Ou un truc du genre.
Un instant après, on arrive dans la 5ème avenue.

Bien sûr en arrivant ici, j’avais une idée derrière la tête. Une cible particulière.

Parce que je vous ai avoué mon affection pour les comics, mais j’ai un deuxième amour. La NBA.
En rentrant, il y a le rez-de-chaussée, assez petit avec des tailles enfants et à l’étage, les accessoires. Mais c’est chelou, y’a rien pour les grands. Du coup, je déprime. J’étais venu à New-York rien que pour ça (faux). Et c’est en partant que Hugo, voulant rétablir l’ordre dans ce monde, a jeté un ultime coup d’oeil salvateur. En fait, y’a un escalator camouflé qui mène au sous-sol.
Et là on cause. C’est immense, y’a les maillots de tous les joueurs de chaque équipe, même celui de JR Smith.
Le doigt, c’est pour la comparaison de taille avec le soulier de Shaquille O’Neal.
Au final, je ressors de là avec le maillot d’entrainement des Knicks, parce que je suis à New-York et un maillot de Kyle Lowry aux Raptors parce que…aucune raison. J’aime pas forcément le joueur ou l’équipe. Mais j’ai été visionnaire, j’écris ça en 2019 et le voyage date de 2016. Je suis un oracle.
Sortis de là, on remonte l’Avenue pour la troisième étape du jour. La balade est très cool parce qu’il y a plein de choses chouettes sur le chemin.
L’immeuble dans lequel se trouve le bureau de Chandler Bing qui fait …euh.
Et des drapeaux américains.
Il y a aussi la cathédrale St-Patrick, charmante petite demeure du Christ en plein milieu des grattes-ciel.
Et des drapeaux américains, encore. Mais cette fois avec un cheval dans le plan.
Tout ce trajet nous mène donc à cette fameuse 3ème étape de la journée des clichés.

Central Park.
Et Central Park, c’est trop bien. Je pense que c’est vraiment un plaisir pour les gens qui vivent entourés de buildings de s’y rendre. Ça fait souffler un peu.
C’est d’ailleurs là qu’on va se poser pour manger. Y’a un petit stand de Bretzels géant à côté, j’en prends un fourré à la pizza et l’autre au fromage. C’est pas terrible mais ça cale.

Ça, c’était notre vue pendant le repas. Les meilleurs bancs sont déjà pris par les connaisseurs. Mais c’est pas si mal.
Rassasiés, on se dirige vers l’ultime destination de notre tournée de clichés.

La One World Trade Center.
Le 4ème plus haut bâtiment du monde (en 2016, ça a chagé depuis).
Bon, ceux qui connaissent New-York, je sais que faire Central Park->One World Trade Center, c’est pas optimisé mais c’est mes vacances, laissez moi tranquille ceux qui connaissent New-York.
Bien entendu, le but, c’est d’aller tout en haut. Pour cela on paie nos tickets d’accès à l’observatoire.
Fait chelou, pour prendre l’ascenseur qui va tout en haut, faut aller en sous-sol. C’est sûrement physique, laissez moi tranquille ceux qui connaissent New-York (oui je m’en fous, vous serez mes têtes de turc le long de cet article).
Dans l’ascenseur, comme c’est un peu long, les parois intérieurs sont des écrans qui retracent l’évolution du paysage new-yorkais au fil des années. Au plus tu montes, au plus tu avances dans le temps.
Jusqu’à arriver à la période actuelle. L’ascenseur s’ouvre sur l’étage mais il fait tout noir. Un mec de la tour nous fait un speech comme un prélude à quelque chose : »New York, machin, des évolutions, bla bla, des drames etc ».
Quand il finit, BAM, des stores se lèvent pour laisser apparaître le paysage ! Il ont quand même le sens du spectacle ceux-là.
Après ça, on va dans une salle à côté où on peut faire le tour complet de l’étage pour voir, bah le paysage.

C’est bien fait quand même une ville.
On fait notre petit tour et puis on redescend. On va voir les fontaines créées à l’emplacement des tours jumelles en hommage aux victimes.

En tournant dans le quartier, on tombe sur cette petite église avec son cimetière, en plein milieu de la ville.

J’ai pas compris le principe mais c’était stylé.
La journée se finit. Mine de rien, on a trotté. On rentre et sur le chemin, dans une épicerie à coté de l’appart, dans laquelle on allait acheter nos cheetos pour le repas du soir, Ludo, qui nous a rejoint en cours de route, nous conseille le BLT. Un sandwich tout simple mais si bon ! Merci pour ce conseil ceux qui connaissent New-York (vous voyez ? ça se termine bien).
A l’appart, la journée se termine comme d’hab sur Fifa. Un des colocs propose un Madden NFL, je réponds présent. Mais c’est normal, je suis le seul autre à savoir jouer dans l’assemblé. Je perds, 20-18, mais c’était un beau match.