
Jour 3
Ça y est, c’est le grand jour, on va enfin découvrir New York.
Bon c’est vrai qu’on y est déjà depuis 2 jours, mais là c’est Manatthan, avec les buildings et tout et tout !
Au petit matin, en attendant que chacun prenne sa douche, je cherche les événements en ville qui pourraient nous intéresser dans la semaine, des spectacles, concerts, stand-up, ect… Après moultes recherches sur la toile, on constate qu’il y a le soir-même et à Brooklyn, le Monday Night RAW. Pour ce qui ne savent pas, c’est le catch qui passe sur la TNT toutes les semaines. Pour ceux qui savent, bah vous savez.
Je propose et Hugo est chaud (Ludo à un truc à faire ce soir là). C’est 15 dollars la place, pour un siège standard un haut des tribunes. Donc on prend, le placement nous importe peu. On reçoit les billets sur nos téléphones mais faut les imprimer (la présentation sur smartphone n’était pas encore possible, et ouais les gars c’était 2016).
C’est lundi et comme Ludo est ici pour son stage, il doit bosser, donc ça sera Hugo et moi, seuls à la découverte de la ville.
Sur mon téléphone, j’ai une liste d’adresses avec des lieux qu’on souhaite visiter et de quelques magasins qu’on avait repérés minutieusement avant notre départ. Donc comme premier point de chute, on choisit un endroit où il y a le plus de magasins dans la liste pour optimiser et on descendra à une station de métro proche.
Et enfin on arrive à Manatthan. A Soho il me semble.
Par contre il ne fait pas beau, mais, il ne fait pas beau à NEW YORK.

Même sous la pluie il faut immortaliser ça :
Ensuite, je vais vous épargner tout le shopping (sauf au magasin Lacoste où le gentil vendeur nous a demandé si on connaissait la marque et d’où on venait. On l’a déçu en disant qu’on venait de France, il n’a pas pu nous faire son speech d’introduction. Déso vendeur de Lacoste New-York en 2016).
Le quartier regorge par contre de curiosités qui sont souvent très surprenantes.
En vrac on a : Léonardo, Le feu passage piéton qui s’adresse bien plus qu’aux piétons, des tags partout (et beaux), La création d’Adam délocalisée ou encore, des mecs en or qui tombent à côté des échelles de secours.
En restant dans le thème de la curiosité, on tombe sur le meilleur magasin de New-York qui justement, en vend. J’ai plus aucun souvenir du nom mais c’était incroyable de se balader dans cette échoppe.
Vous pouvez tout acheter ! De la tête de gnou empaillée aux bébés mal-formés mort-nés. Bon j’imagine que ce sont des reproductions, enfin j’espère. Perso j’étais tenté par le requin au formol mais je doute que ça passe au niveau de la sécu de JFK. Bref, c’était incroyable. Je ne sais pas du tout où ça se trouve ni comment ça s’appelle, mais je vous le recommande vivement. Démerdez-vous.
Il est midi, du coup, faim. Vous me connaissez si vous avez lu mon périple au Japon, j’aime manger typique. Du coup quoi de plus typique à New-York que :

Bah oui, Hot-Dogs.
Et je suis pas allé chez n’importe qui, le #1 Soho Halal Guy. C’est pas un rigolo.
En vrai, je pense que c’est juste une technique commerciale. 100 m plus loin il y avait le Halal Hot Dogs #1 in Soho. A vérifier.
Dans le quartier, on a fait le tour des endroits qu’on souhaitait faire donc on va bouger ailleurs. Du côté de la One World Trade Center.
Et là c’est le drame. Livrés à nous même et sans internet (ouais depuis le début on a internet qu’à l’appart ou en suçant le wi-fi des starbucks), on se paume dans le métro. Les fois d’avant, Ludo était avec nous, ça nous aidait beaucoup.
Mais là, c’est incompréhensible au premier abord. On arrive n’importe où. C’est pas aussi intuitif que partout ailleurs dans le monde (bon j’imagine qu’il y en a des pires).
Le métro t’indique la direction (vers le nord, vers le sud, vers l’est, vers l’ouest) et pas la station finale comme tous ceux que je connais. Donc avant de prendre le métro et si tu n’es pas coutumier, tu dois d’abord savoir dans quelle direction tu dois aller. On a appris de nos erreurs, ça ne nous arrivera plus par la suite.
Après une heure de perdue, on arrive enfin là où on voulait arriver.

Eeeeeeeeet non, on ne visitera pas la One World Trade Center.
Si on est venus dans les environs c’est parce qu’on cherchait un magasin de comics (car je suis très fan de comics) proche d’un centre Fedex, car ils disposent d’imprimantes utilisables par la plèbe et qu’on doit encore faire imprimer nos places pour le catch ce soir. En squattant le wi-fi d’un Starbucks, on avait vu que c’était cet endroit qui ferait notre bonheur.
En premier, on tombe donc sur le bâtiment du centre Fedex qu’on cherchait. On fait imprimer nos 2 billets pour la soirée, ça ne coûte quasi rien du tout et on poursuit en suite vers mon antre : Midtown Comics.
En tant que fan de comics en France, on a les parutions mensuelles en presse avec quelques séries triées sur le volet et les gros recueils dans les commerces type FNAC ou Cultura. Et Pour la VO, on a soit Internet, soit des boutiques spécialisées (si vous êtes de passage sur Lille je vous recommande vivement Astro City, c’est n’importe quoi tellement ils sont chauds en comics).
Mais évidemment, c’est une autre histoire quand on rentre dans un magasin de BD aux Etats-Uns d’Amérique. Le machin fait la taille d’un Intermarché et y’a que des trucs de comics dedans ! Incroyable !

Evidemment, je suis un poisson dans l’eau. J’ai instinctivement 4/5 revues en mains, tout est arrivé très vite. Le choix est ultra vaste et j’ai même vu quelques tomes en VF.
Je vous épargne les détails mais je suis ressorti de là après une bonne grosse demi-heure, avec plusieurs numéros et 2 figurines. Tout était évidemment calculé dans mon budget, je savais très bien qu’en allant là, j’allais m’alléger de quelques dollars. Dizaines de dollars…
Après ça, bah il commence à être soir. Se paumer dans le métro, faire les boutiques qu’on voulait avec 30 minutes de marche entre chaque, ça aide à faire passer le temps plus vite.
Le soir donc, on se bouge jusqu’au Barclays Center, maison des Brooklyn Nets habituellement, qui là, cédera donc sa place à l’Undertaker, Randy Orton et consorts.

Dans la salle, on trouve nos places qui sont un peu en hauteur mais pas si cheap que ça. Je veux dire qu’on voyait très bien le ring d’où on était. Nos voisins de rangées sont des New-Yokais un peu bourrés mais très sympas.
Pendant tous les temps morts du show, on a dû écouter les chansons de rap français qu’ils aiment écouter, mais ça restait bonne ambiance.

L’ambiance d’ailleurs : Incroyable !
C’est un de nos meilleurs moments là-bas. C’est du catch, et tout le monde est à fond la caisse. Comme un match de sport.
Et on s’attendait vraiment pas à ce que ça soit si cool, surtout pour un truc prévu à l’arrache le matin.
Trois heures de spectacle, et en clôture, on a même eu le droit à un saut de Shane McMahon depuis le poteau du ring jusqu’à la table des commentateurs sur laquelle se trouvait l’Undertaker ! (Si ça ne vous dit rien du tout, remplacez par « catcheur 1 saute de très haut sur catcheur 2 »).
Fin de la soirée, à la sortie de la salle, la bouche de métro juste en face est forcément encombrée, mais au final, on est plutôt rapidement de retour à l’appart.
Petit souci, quand on est en bas de l’immeuble, on peut pas entrer dans le bâtiment, car il faut les clés. Mais c’est Ludo qui les a, il est au quatrième ou cinquième étage, le wifi de l’appart est inaccessible et pas de 4G sur nos téléphones.
On doit donc procéder à l’ancienne et crier dans la rue « LUDO » tels deux Roméos pour une Juliette. Après 5 minutes, nous sommes entendus !
On rentre à l’appart, dodo et à demain pour, encore se balader dans Manhattan.