Tokyo, Japon : Jour 13

Jour 13

Et voilà, c’est déjà le dernier jour complet au Japon. On a eu le temps de faire ce qu’on voulait sauf aujourd’hui, où on avait prévu de faire le musée Ghibli. Mais comme je l’explique ici, ça a cloché.

On va par conséquent remplacer ça, par une journée où on dilapide nos derniers sous japonais. Et vous l’aurez compris, ça se passera au Nakano Broadway.

Je vous préviens, si vous êtes anti-geek, vous allez suffoquer dans les paragraphes qui vont suivre. C’est pourquoi je vais installer une zone d’alerte geek ci-après.

>>>>>DÉBUT DE L’ALERTE GEEK<<<<<

Alors je suis pas totalement calé sur ce que je veux acheter là-bas, j’adore les figurines mais ça prend beaucoup de place dans ma valise déjà pleine à craquer. On verra, je suis un gars ouvert.

On se balade comme si on ne connaissait pas encore les lieux et au final on arrive au petit magasin de celluloïds. On y passe une bonne trentaine de minutes.
Ça serait vraiment génial d’avoir une des planches originales d’un des dessins animés qui a fait mon enfance.
Ouais mais pour les trucs connus par chez nous, ça coûte un peu cher.

Pas grave. Pour continuer, on se rend dans le magasin de figurines autres que japonaises. Du genre Marvel, Star Wars, DC, etc… Et là, je revois de mes yeux, un Spider-Man, que j’ai eu petit, encore sous blister, jamais ouvert à un prix ridiculement bas. Et tout le magasin est rempli de trouvailles de ce genre.

J’avais dit quoi sur les figurines déjà ? Oh je sais plus, tant pis.

Suite à ça, il y a un truc qu’il faut qu’on règle. Il faut que je vous parle de quelque chose qu’on a décidé d’appeler « les mentons ».
Depuis notre arrivé sur l’archipel, à chaque fois qu’on va dans une salle d’arcade ou dans un magasin de jouets, on les voit. Et plus on les voit, plus on se dit que si on n’en prend pas un chez nous, on le regrettera.
Les mentons, c’est une collection d’animaux en plastique distribués dans les gashapons (les distributeurs de surprises) auxquels les fabricants ont décidé d’ajouter, une mâchoire proéminente…

Vous comprenez donc bien, qu’on ne peut pas, ne pas en acheter.
Donc voilà.

En plus, avec le bébé, ça donne deux fois plus de mâchoires. Un max de maxillaires.

C’est un bon départ au niveau de l’élimination des sous. Mais il nous en reste encore, on ne doit pas perdre ce rythme.

On poursuit dans les galeries pour arriver dans une autre salle de gashapons. Il y en a un qui propose des cartes Dragon Ball Heroes. Je ne peux pas repartir du Japon sans au moins 1 élément Dragon Ball. Allez hop, je mets des pièces pour prendre des cartes. J’arrête à 4. Je comprends pas le moindre truc dessus, elles sont surement pourries dans le jeu mais les illustrations sont trop belles.

Bon tout ça c’est bien beau, mais depuis notre arrivée ce matin à Nakano Broadway, ça me titille.
C’est décidé, on retourne au magasins de celluloïds !
Et on y repasse 30 minutes. On feuillette tous les classeurs pour trouver quelques chose qui nous intéresse. J’hésite entre une planche de Dragon Ball Z ou de Saint Seyia. Mais le Saint Seyia étant hors de prix, le choix va se faire dans le classeur DBZ.
Evidemment, toutes les apparitions de Goku, Vegeta ou autre protagoniste important sont plus chères. Avec la palme pour un gros plan du visage de Vegeto à 150000 yens (1230 euros)…

Finalement, dans ce qui est abordable, je trouve un Ginyu au moment de sa danse de la victoire quand il rapporte les Dragon Ball à Freezer. La pose est cool et le personnage a son importance à un moment. J’achète!

Dans la pochette, il y a le crayonné et la colorisation qui ont été superposés à un décor pour créer la scène. C’est très précisément à la 6eme minute de l’épisode 65 de Dragon Ball Z. La scène dure une demi seconde et est utilisée 2 fois.
Je possède donc 1 seconde de Dragon Ball Z. Et oui les gars.
Ça ne vaut peut-être pas grand chose, mais c’est mon achat le plus cool du Japon.

Dans le magasin, j’achète aussi un celluloïd de Kinnikuman. Un héros des années 80 très répandu là bas mais qui a été interdit en France, parce qu’il y avait un autre personnage nazi, mais qui était gentil.

>>>>>FIN DE L’ALERTE GEEK<<<<<

Encore une fois, le temps est passé beaucoup trop vite dans ce pays, on est déjà en fin d’aprem. On retourne à l’hôtel pour boucler les valises avec le tas de trucs qu’on a ramené aujourd’hui. La mienne ne rentre même plus mon casier attitré. Mais avec de la force, tout passe.

Pour la dernière soirée, on ne tente plus de grands périple en train à travers Tokyo, on va finir tranquillou à pied dans notre quartier de Chiyoda. On veut manger des Gyozas (raviolis japonais) et sur internet on nous en indique pas trop loin. Mais quand on arrive devant, il est fermé. Oui un restaurant fermé au Japon !
Mais l’avantage c’est qu’il y en a 423 aux alentours. De manière globale au Japon, si tu vois un restaurant, il y en a à peu près 423 autour. Cette moyenne est évidemment fausse.

En cherchant un autre restaurant de gyozas, on tombe devant le siège de la TOHO. Célèbre maison de production de films au Japon. Qui a notamment produit :

Oui encore lui.

Juste en face, il y a une espace dédié aux JO 2020, qui vont se tenir à Tokyo. Où ils ont installé un Kylian Mbappé gonflable.

Autour de lui, il y a un tas de petits activités à faire en rapport avec les sports qui seront présents. Presque toutes sont prises d’assaut. Sauf celle du distributeur de Coca.
En fait, c’était un distributeur de Coca très haut avec 1 seul bouton. Il était placé à 3,05m de haut, hauteur d’un panier de basket. Celui qui arrivait à toucher le bouton, repartez avec un Coca gratos.
Moi, comme j’aime bien la NBA, je me dis : »vas-y, je tente ma chance ».
Je repars donc bredouille, car je comprends qu’aimer le basket ne suffit pas, il faudrait le pratiquer aussi…

Sur cet échec, on reprend notre quête du restaurant de gyozas.

C’est pas là où on a mangé mais, j’adore cette photo parce que tout est un prétexte pour être un restaurant au Japon.
« Oh tiens, il y a un local libre sous le pont, BAM resto direct ».

On arrive finalement dans un restaurant où on trouve ce qu’on veut. Encore avec ce système de commande sur distributeur. C’est trop bien ça.

Bien sûr c’est hyper bon, mais pour eux, ça sera top 4, la place du con. Déso les gyozas.

Le ventre bien plein, nous rentrons à l’hôtel pour passer notre dernière nuit au Japon.

Les allemands sont encore là mais ça a dû gueuler la nuit passée parce qu’ils sont silencieux. Merci aux poucaves, vous gérez.

Jour 14

Rien de bien fou en cette ultime matinée, l’avion du retour est à 17h, donc ça nous laisse le temps de nours diriger vers l’aeroport tranquillement. Quelques petites anecdotes.

Le matin, on fait un ultime tour dans le konbini d’à côté parce que je dois rendre le pocket wi-fi. Faut simplement remplir les avis de retour qu’on a reçu le premier jour et l’employé du konbini (le 7-Eleven) va remplir sa partie et récupérer tout le matos.

J’en profite aussi pour m’acheter le Weekly Shonen Jump (recueil hebdomadaire de nouveaux chapitres de mangas) de cette semaine. Comme c’est daté, ça sera un souvenir de plus.

Puis on se dirige vers la gare pour rejoindre l’aéroport.
On attend sur notre quai et un train arrive à l’heure du notre, mais on est dubitatif, parce qu’il n’est pas customisé comme il le devrait.
Le train qui mène à l’aéroport est le N’EX (Narita Express) et il a toute une déco propre à lui. Celui devant nous, c’est un classique de la ville. Mais bon, c’est peut-être un train de rechange ou je ne sais pas, les trains au Japon n’arrivent jamais en retard, donc celui qui est devant nous à l’heure où on doit le prendre, c’est le bon.

Ce n’est pas le cas. On le constate à l’arrêt suivant, car c’est une gare qui n’est pas desservie par le N’EX. Notre train était bien en retard…
Oui, au Japon !

On prend un train dans l’autre sens pour revenir à la gare initiale, comme les places sont nominatives, on doit faire changer notre ticket parce qu’évidemment, on doit attendre le suivant. Et cette fois, on attend le BON train.

Tout se déroule bien par la suite.

Et nous voilà, à l’aéroport. On doit racheter des Kit Kat au Wasabi pour Hugo, parce que le soir même du premier achat, il a niqué toute la boite qu’il avait acheté pour ses proches.
Puis on prend l’avion retour.

Et c’est fini. 😀

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