
Jour 10
Et oui, 2 jours en un seul article, déso. J’ai pas énormément de choses à dire sur le dixième jour et peu de photos donc je combine avec le suivant pour pas faire un petit article tout tristounet. Ça pourrait se reproduire à l’avenir, soyez prévenus car mes voyages ne sont pas QUE palpitants, il y a aussi beaucoup de chill.
Donc, aujourd’hui au Japon, qu’est ce qu’on fait ? Et bien, de la culture. On va visiter le musée national de Tokyo.
Donc on se met en route et on arrive à la gare la plus proche du musée. Avant d’aller au musée, on se rend dans un konbini pour acheter des tickets d’entrées pour un autre musée, le musée Ghibli qu’on souhaite faire dans les jours à venir.
Malheureusement, le musée était sold-out pour tout le mois, impossible d’avoir des tickets. Donc si ça vous tente de le faire, achetez vos places sur internet bien à l’avance.
Ceci n’étant pas fait du coup, on se dirige vers le musée national de Tokyo. Le billet d’entrée nous donne l’accès au musée national qui se base sur l’histoire du Japon et au musée de l’Asie juste à côté dont le sujet est lui… l’histoire de l’Asie.

Dans le musée national, tout est vraiment stylé. En très résumé; estampes, parchemins de guerre, tableaux, vêtements traditionnels, gigas statues de Bouddha, armes et armures de samouraïs, etc…
Je vous avoue que j’ai pas pris beaucoup de photos parce que j’ai préféré regarder.
Le musée est grand donc on mets quelques heures à en faire le tour, puis on en sort pour aller dans celui de l’Asie qui lui aussi est très stylé. Les 2 valent le tour.
Dans celui de l’Asie, on va de la Chine à l’Inde en passant par l’Asie du sud-est, la Mongolie, Thailande, Cambodge, Vietnam, etc… Ça pousse jusqu’au Moyen-Orient avec le Pakistan, l’Iran et ça va même jusqu’à l’Egypte.
J’ai 0 photos de celui là mais il est assez grand aussi.
En sortant de là, c’est déjà le soir, on a passé notre journée dans les musées comme des vrais mecs cultivés. C’est un article rikiki mais on a vu plein de choses quand même hein.
Et promis j’arrête de dire « musée ».
Jour 11
Ce matin, on a prévu de faire des marchés aux puces pour voir si on trouve des choses farfelues.
Sur internet, on a vu qu’il y en avait un dans le quartier d’Ikebukuro, donc c’est là que nous iront.
Sur la route, on voit Pipo-Kun ! Et des haies taillées en hiboux (j’ai pas la réf du personnage s’il y a une ref). C’est peut-être juste la mascotte des arbres de Tokyo. On sait jamais, il y a des mascottes pour tout.
On arrive au marché aux puces et c’est tout petit. Étonnamment pas trop de choses différentes des marchés aux puces que je connais en France.
Juste ce couple de vieux japonais qui vient me parler en me demandant d’où je viens. Quand je leur dis, la dame me parle français en me demandant si je veux « aller à la chapelle » avec eux.
Mais qu’est ce qu’elle raconte ?!
Non merci ça ira frère.
Je sais pas, peut-être que ça l’aurait rendu cool de ramener un étranger dans sa chapelle. Ou alors c’est le nom d’une boite libertine pour septuagénaires dans laquelle ils ont une promo « 1 babtou amené = 1 accessoire offert ». On ne saura jamais.
Suite à ça, on va continuer notre « marché aux puces tour ». Sur le chemin de la gare d’Ikebukuro, ça gueule un peu fort dans des mégaphones. Il y a des camions de propagande de je ne sais pas quoi. Soit des adeptes du Front national de la Marine Lepen-San locale qui scandent « Le Japon aux japonais ». Soit c’est juste un vendeur de glaces beaucoup trop vindicatif pour faire passer un quelconque message publicitaire.
On ne saura jamais non plus. C’est la journée des questionnements.
Sauf si là vous comprenez le japonais.

On prend le train et on va à Akihabara.
Aaaaaah Akihabara, le royaume des geeks ! Mais on en reparlera plus tard.
C’est là où on trouve un second petit marché aux puces. En vrai c’est pas très loin de la gare, juste sous l’autoroute. Par contre, c’est très nul, je crois qu’on est arrivés un peu tard, parce qu’il ne reste qu’un seul vendeur à côté de ses produits et il vend de l’occasion plus cher que les occasions qu’on a déjà vues en boutique.
Donc, pas une bonne affaire.
Pour aucune raison, on décide de ne pas continuer à Akihabara parce qu’on veut se garder le meilleur pour la fin (ah si c’est une raison en fait).
Afin de rester dans l’optique rétro, on se rend à Shibuya, trouver des magasins vintage. On a vu que c’est là où il avait un max de thrift shops.

On en trouve plusieurs, toujours de bonne factures. Dont un avec une porte d’entrée minuscule où il faut se baisser très fort pour rentrer. Mais ça à l’air d’être un argument pour faire entrer le client dedans, parce que c’était blindé.
Moi j’achète rien, pas eu de crush mais Hugo, il achète une veste de pêcheur très stylé. Une veste de pêcheur avec dans le dos, un pêcheur brodé.
Pêcheurception.
Toujours à Shibuya, on entre dans le Don Quijote du quartier. Don Quijote c’est un magasin spécialisé dans le domaine de… tout. On y entre parce qu’on doit commencer à penser aux cadeaux à faire quand on reviendra. Evidemment, les inévitables KitKat aux goûts improbables.

C’est super bon. Avec Hugo, on en achète chacun une boite saveur Wasabi pour offrir à nos proches. Et on poursuit à travers les rayons; maroquinerie de luxe, confiseries, vélos, sextoys, produits d’entretien, jardinage… Ce magasin n’a aucun sens.
Tout à coup, il se fait tard et on a faim. C’est le moment d’essayer quelque chose d’ultra japonais qu’on a pas encore tester: les sushis.
Mais on aime bien les restaurants où on ne doit pas parler aux serveurs, donc on choisit un petit restaurant où notre seul intermédiaire sera l’écran d’ordinateur qui trône devant nous pendant le repas. On n’a qu’à cliquer sur ce qu’on veut manger et hop, un petit tapis roulant nous l’amène à table, sous le nez.
En plus, on a eu de la chance, on a pu rentrer tout de suite, il ne restait que 2 places disponibles. En sortant, les gens faisait la queue pour y entrer. Cheh.
Ah oui et les sushis, bah ils sont excellents. J’ai pas noté une extrême différence entre ceux d’ici par contre. En France, on respecte plutôt bien le sushi (bon j’avoue qu’il doit y en avoir des flippants, mais j’ai pas encore eu la malchance d’en manger).

Cette photo de feu piéton n’a aucun rapport mais je l’aime bien, donc elle vient là.
Finalement, la journée s’achève sur cette douce note de poisson cru. On rentre à l’hôtel, y’a pas de onsen. Tant pis, on dort.