
Contexte
Nara, c’était pas vraiment prévu de base dans le circuit. Mais en voguant sur les blogs et sites parlant du Japon (notamment Kanpai), je suis tombé sur cette ville à proximité de Kyoto. Ça aurait pu être une ville japonaise comme une autre, mais… elle a une particularité. Elle a des biches. Partout. Tout le temps. Qui se baladent tranquillement comme des mecs normaux. Du coup, hop, on l’ajoute sur notre planning du Japon.
Protagonistes

Transport
Notre fidèle allié, le train. Pas de Shinkansen entre Kyoto et Nara, donc, le train local fera l’affaire.
Durée
1 jour
Jour 7
On fera l’aller retour entre Nara et Kyoto en 1 journée. Le truc qui nous intéressait principalement, c’était de voir les biches. Donc, réveil à Kyoto, routine du matin et on se dirige vers la gare de Nijo (la plus proche de l’hôtel).
Petit train local, pas de clim dans celui là mais un petit ventilateur très courageux qui nous accompagnera 1h durant (ouais on s’est tapé tous les arrêts intermédiaires).
Tadaaa, on arrive à Nara.
Au premier abord, c’est une ville classique, pas de biche à l’horizon. En fait, elles sont toutes concentrées au niveau du grand parc de la ville. Quelques dizaines de minutes de marche, dans une longue rue commerçante et on y est.
Et elles sont là ! En train d’être des biches, tranquillement.
Evidemment, elles ne sont pas farouches, avec les milliers de lourds (dont je fais parti) qui les touchent chaque jour, c’est la routine.
Elles ont cependant une préférence pour les lourds avec des cookies pour biche.
Parce que bien sûr, l’industrie du biscuit pour biche a flairé le filon et vend des « deer cookies » sur place.
C’est aussi parce qu’il est interdit de donner autre chose à manger, pour éviter de leur filer des microbes ou de dérégler leur bide. Compréhensible.
De toute manière, si vous donnez autre chose y’a un mec en uniforme qui viendra vous crier dessus.
Après quelques heures autour des biches, on se pose un peu pour boire (il fait toujours 2000 degrés).
Il y a 2 garçons et 1 dame qui s’approchent de nous et commencent à nous parler en anglais. En fait, c’était des collégiens/lycéens qui étaient avec leur prof et qui interrogeaient des étrangers pour une étude sur le tourisme à Nara. Ils nous posent quelques questions : D’où vient-on ? Première fois à Nara ? Loge t-on à Nara ? Etc…
On répond avec plaisir et à la fin de l’interview, pour s’excuser de nous avoir pris un peu de temps, ils nous donnent à chacun, des shurikens en origami…
J’en peux plus d’eux, ils sont trop gentils. Je vais faire comment à mon retour en France ? On s’habitue vite hein !
Après ça, on continue la balade, parce qu’outre les biches, il y a aussi temples et lieux de cultes à visiter. On a juste regardé de loin, parce que l’accès au grand temple est payant et que c’était chiant de payer. Mais les vues restent toujours incroyables.
Mine de rien, on arrive en fin d’après-midi et donc chemin du retour. On remarque, que les biches, pour traverser la rue, empruntent les passages piétons. Bon, on a vu ça 2x sur la journée, donc je me permets d’en faire une généralité.


Chemin du retour donc. J’ai la dalle, j’ai bu mais pas mangé.
Sur la rue commerçante qui mène à la gare, il y a une échoppe de Melon-Pan. Ça me fera le goûter. Et c’est délicieux sa race ! Une sorte de pain rond à la croûte sucrée et à la mie légère. Je vous décris ça comme dans Top Chef parce que oui, nous avons là, la médaille de bronze de ce que j’ai mangé de meilleur là bas (pour rappel, l’or à Tokyo et l’argent à Osaka).

Et puis, après 1h de train, retour à Kyoto pour la dernière soirée là-bas. Demain, ça sera retour à Tokyo.
Pour finir la journée et notre tour des nouilles, on trouve un restaurant pas loin de l’hôtel qui va nous servir des Udon (des grosses nouilles). Le système ressemble à un Flunch, on se prend chacun une portion et comme d’habitude, c’est très bon.

Retour à l’hôtel, petit tour dans le onsen pour la dernière fois et on prépare les valoches.
Demain, c’est Tokyo pour la suite et fin du séjour.