Kyoto, Japon : Jour 5

Contexte

Pour continuer sur la lancée de notre petit tour du Japon, on part cette fois à Kyoto. Et là, c’est vraiment pour la culture traditionnelle, promis.

Protagonistes

Transport

15 minutes en Shinkansen depuis Osaka.

Durée

2 jours

Jour 5

Kyoto, c’est vraiment zen. Ça reste une immense ville, mais on la sent moins « mégalopole ».

On arrive en milieu de matinée, on va déposer les bagages.
C’est encore un hôtel capsule. Le Spa&Capsule Kyoto Square précisément. Sa particularité, c’est que le petit déjeuner est compris et qu’il y a des softs à volonté toute la journée.
Quand on entre, on est tout de suite avertis qu’on va devoir laisser nos chaussures au rez-de-chaussée. Il y a une petite pièce à droite de l’entrée avec que des casiers pour y mettre ses souliers. En échange, on a le droit à des petites pantoufles hyper inconfortables. J’imagine que c’est parce que je fais du 45 et que les pantoufles fournies sont rikikis.

C’est parti, ce midi, on va à la forêt de bambous plus loin à l’ouest de la ville.
On se dirige vers la gare de Nijo, qui est la plus rapide à atteindre depuis notre hôtel.
Et sur le chemin, l’atmosphère ambiante nous donne cette impression de « calme ». Dans la rue, on tombe facilement sur des jardins, des parcs ou des petits temples. Ce qui nous fait régulièrement sortir de l’aspect « ville ».

Par exemple.

On arrive en gare et les quais sont en hauteur. Ça nous permet de constater que Kyoto c’est un grand bol. Je m’explique.
C’est entouré de petites montagnes.
On fait comme si les montagnes, c’est les bords du bol et que la ville, c’est le fond du bol.

Trop compliqué la comparaison du bol ?

Et là ? Me dites pas que vous ne voyez pas un bol là !

Ah et pour info, les autocollants bleus qu’on voit sur le quai, c’est pour indiquer où les portes vont se trouver quand le train sera arrivé. Et ça marche trop bien pour être le premier à rentrer dans le train et prendre le siège d’une femme enceinte ou d’une personne âgée.

Quelques dizaines de minutes plus tard, On en gare près de la forêt, mais faut encore marcher un peu.

Sur la route, l’environnement fait très « campagne ». Ça me fait penser à des mangas. Comme tout ici en fait.

Et voilà, la forêt est là. Ça ressemble à une forêt comme par chez nous mais, avec des bambous. D’où le nom…
Oui bon ça va, arrêtez de me juger.

Le tour est assez rapide à faire. Sortis de la forêt, on continue notre chemin dans cet environnement un peu reculé.
Mais j’ai faim de ouf. On est juste en début d’après-midi et y’a rien à proximité pour se restaurer.

Mais comme par magie, dans une ruelle anecdotique, un éleveur de poules apparaît ! Il vendait ses œufs devant chez lui. Mais il proposait aussi de faire du riz avec 1 œuf dedans. Ok, vas-y, j’ai faim.

Et bah, figurez vous que ça tue ! Le mec, il m’a mis du riz et 1 oeuf… Lourd !

En même temps que je mange ça, on en profite pour regarder notre liste de trucs à faire à Kyoto. Comme il nous reste une bonne partie de l’après-midi, autant la mettre à profit.

D’accord, on va dans la Yokai Street.

On retourne vers la gare, par un autre chemin.

Hop, train et, on arrive après quelques longues minutes à pieds dans la Yokai Street.

Yokai Street ça veut dire « rue des monstres » en gros. C’est une rue commerçante dans laquelle, chaque magasin a devant son entrée, un petit monstre sculpté en je sais pas quoi, qui fait office de mascotte pour l’enseigne. Et en général, chaque monstre est conçu en fonction du produit vendu dans le magasin devant lequel il se trouve.

En vrac, on a : Epuisée, la lanterne, Chewbacca-Cyclope (c’est un prénom composé), Drago-Dingo & Quyeuxnelle, Tartine, Reptincel Crackhead, et bien d’autres encore…

Une fois, le tour terminé, on trouve un petit parc dans lequel on se repose, parce qu’on a bien cavalé aujourd’hui. Une fourmi me pique.
Yes !

C’est la fin de journée, on va rentrer à l’hôtel. Sur le chemin et comme on est dans le quartier, on passe à côté du château Nijo-Jo. De la rue, ça a l’air grandiose.

Pour entrer dans l’enceinte du château faut payer. Nope.

On continue vers l’hôtel donc. Quand on y est, on se plie à la dictature de la pantoufle (c’est pas si chiant, je rigole).
On visite un peu l’hôtel, parce que le matin, on n’avait fait que l’accueil. En résumé, rez-de-chaussé = accueil, 2ème étage = nos chambres, 4ème étage = salle de bain (avec onsen svp) et 10ème étage = salle commune qui sert également de salle de petit dèj le matin.

C’est aussi au 10ème qu’on peut trouver la fontaine à boisson illimitée. On y va pour étancher nos soifs.
La vue est incroyable.

On cherche un endroit où manger des ramen en buvant notre petit Calpis (boisson légendaire du Japon. De l’eau au yaourt. Ils aiment donner plein de goûts à l’eau. Mais ce goût là fonctionne bien. Nique ta mère l’eau au café).

C’est en faisant cette recherche qu’on apprend qu’il y a plusieurs sortes de nouilles. Ramen, Soba, Udon, etc… On va faire que les trois premières citées. On a déjà fait les ramens d’ailleurs.

Soit, on trouve sur Google un restaurant de soba à proximité. Toujours à l’aide de Google, on suit le chemin indiqué et on arrive dans un quartier qui semble résidentiel. On trouve pas le restaurant, il y a une maison qui sent plus la nourriture que les autres mais elle ressemble à toutes les autres. Avec Hugo, on reste plantés, on sait pas trop, on hésite. Imagine, c’est juste des mecs qui font à manger chez eux et nous on rentre… La honte.

Après 1000 ans à attendre là sans savoir quoi faire, il y a un mec qui sort et qui semble être raccompagné par un cuisto ? (oui je sais, je l’ai jugé à sa tenue mais en dans ce cas, l’habit faisait totalement le moine). C’est bien le resto. « English menu please » et go pour les sobas.

Les sobas sont faits à la demande ici, du coup, les chefs ont dû les créer puis les cuire. C’est bon, comme d’hab, mais ce que j’ai surtout préféré, c’est cette ambiance de minuscule restaurant.

On termine nos bols comme des grands et on retourne à l’hôtel. Un petit coup dans le Onsen. C’est chacun notre tour avec Hugo, pas en même temps, je veux pas voir son sexe.
Mais depuis Osaka, on s’est habitués à être à poil devant les japonais, c’est plus un problème.

Quelques chocolats, brosser les dents et au lit.

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