
Jour 4
Grosse journée !
Ce matin, on va au marché (le Kuromon Market). Pas vraiment de but précis, on va juste se laisser tenter par des choses qui nous semblent bien bonnes. Ça sent le poisson, les étales sont très rapprochées, beaucoup ont 1 ou 2 tables pour permettre aux clients de manger.
L’ambiance est bonne et très vite, je me laisse tenter par un forfait Pince de crabe+ brochette de bœuf. Le marché est couvert, donc il fait chaud, il est 10h du matin mais rien ne m’arrêtera, l’odeur était beaucoup trop attirante pour ne pas succomber.
Sur un petit grill, le vendeur me fait cuire ma pince de crabe et ma brochette. Je commence par le crabe et … Ça déglingue. Je la finis beaucoup trop rapidement.
J’attaque ensuite la brochette de bœuf et … ça entre directement sur le podium des choses que j’ai goûtées là-bas, en deuxième place (on garde les ramen de la gare de Tokyo en 1ere place quand même).
C’était si bon et c’était même pas du bœuf de Kobe (disponible aussi mais plus cher).
Je crois que c’est le meilleur bœuf que j’ai mangé de ma vie.
Par contre, j’ai mangé ce bœuf en continuant ma promenade et arrive un problème majeur du Japon (selon moi hein) ! ELLES SONT OÙ LES POUBELLES LES GARS ?! Sérieux, au Japon, tu peux te balader pendant 1h dans la rue sans trouver de poubelle où jeter tes déchets. Sûrement pour que tu puisses promener tes emballages, comme ça, ça leur fait prendre l’air. Mais au moins ça fait propre. Donc après 15 minutes de marche, on fait demi-tour et on retourne vers le stand du vendeur de crabe/bœuf, là où on a vu qu’il y avait une poubelle.
Et on poursuit notre chemin au travers du marché. Et, une fois encore, une odeur me tabasse la tronche. Ça vient du vendeur d’anguille. Je veux pas mourir bête et je veux manger local, ni une ni deux, je dégaine les yens et j’en achète un morceau. Le vendeur me grille le truc et me file la barquette. L’anguille c’est bon, c’est comme un poisson mais très fondant en bouche. Mais ça n’entrera pas dans mon top culinaire japonais. Déso l’anguille.

Sortis du marché, on a prévu d’aller au Shinsekai, une sorte de rue commerçante. Quand on arrive, on fait un tour dans un magasin de rétrogaming, puis vêtements, puis une petite salle d’arcade. La moitié des magasins ne sont pas ouverts, on arrive trop tôt (c’est pas rare que les magasins ouvrent à midi dans le pays). Pas grand chose à se mettre sous la dent. J’achète une glace au thé matcha et c’est pas bon. C’est là où j’ai un déclic : à partir de ce moment, je me méfierai de tout ce qui contiendra du thé. J’ai soif aussi. On va au konbini pour essayer de quoi l’étancher et on trouve, du Coca transparent.
Pardon ?! On comprend pas, donc on achète.
Attends, le Coca transparent dans un rayon, l’air de rien, obligé ça nous lance un défi.
Verdict ? Du Coca light en gros. C’est juste que la couleur du Coca les saoulent. Tout ça pour ça. Mais en tout cas, je suis un peu hydraté, on peut continuer.
On arrive dans un endroit très cool, avec des enseignes partout, mais la plupart des commerces sont des restaurants, donc pas grand chose pour attiser notre curiosité. En plus, on n’a pas trop faim (je vous rappelle que je me suis enfilé du crabe, du bœuf et de l’anguille le matin).
L’air de rien, cette matinée nous a fatigués. On trouve un grand parc à proximité et au milieu, un voile qui fait de l’ombre sur le sol, parfait pour se poser un petit peu, réfléchir à la vie et à la suite de la journée.
La suite de la journée justement. Ça se passe à Dotonbori. C’est un quartier qui m’a fasciné tout de suite quand j’ai tapé « choses à faire à Osaka » sur internet. En fait, ça ressemble au Time Square de New-York. Je voulais le faire de nuit pour avoir toutes les illuminations. Sauf qu’on est arrivés en pleine aprem. On doit meubler. On fait quand même un tour de jour, comme ça on pourra faire la comparaison avec le soir. Plein de boutiques de souvenirs, des restaurants et autres commerces plus chers qu’ailleurs (touristes tout ça tout ça). On poursuit et on tombe sur une salle d’arcade sur plusieurs étages. On y tuera le temps jusqu’au crépuscule.
PS : Les japonais sont surhumains aux jeux de rythme. On a essayé de notre côté, quelle tristesse…
Et hop la nuit ! Avant d’aller taper des poses sous les publicités illuminées, on a un peu faim. On mangera donc, des takoyakis, qui sont la spécialité d’Osaka. Des petits beignets de poulpe avec de la sauce brune par-dessus. C’est super bon, super chaud aussi.
Une fois la panse pleine, on est parés pour aller faire les touristes.

Dotonbori la nuit, c’est suuuuper cool. Le petit canal qui passe en plein milieu rend ça encore plus charmant. Et niveau foule, j’ai l’impression que c’est moins oppressant que Time Square. On y reste une petite heure pour bien s’imprégner et après, retour à l’hôtel.
Cette journée a été éreintante et, au moment de la douche, j’ai le onsen qui me fait de l’oeil (le truc dont j’ai parlé dans le jour 3, vous suivez ou quoi ?).
Boh allez, y’a qu’un mec dedans.A poil, douche et hop, j’y entre.
CA TUE! Je comprends pas comment l’eau chaude peut détendre comme ça. Mais en tout cas, bien joué l’eau chaude. Après tout ça, retour en cabine pour dormir.
Le lendemain, on s’apprête à partir pour Kyoto. On fait un ultime tour aux alentours de notre hôtel pour prendre quelques photos. Ça nous permet de tomber sur une curiosité de la ville, qu’on avait vu sur internet : l’autoroute qui passe au travers d’un building. Nous non plus on n’a pas compris, mais c’était à 50 mètres de notre hôtel.
Fini Osaka, la suite, se passera à Kyoto.