
Mon jetlag et moi on s’est endormi à 4h du matin, mais le réveil est bizarrement fastoche. On s’habille et on se douche. Le petit déjeuner n’étant pas compris dans l’hôtel, on sort s’acheter de quoi prendre des forces dans le konbini le plus proche.
Et c’est parti pour la première journée entière à Tokyo.
Il faut savoir qu’avant de partir, avec Hugo, on avait établi une vague liste d’activités à faire, mais sans prévoir quel jour on les ferait.
Ça tombe bien, le premier trajet qu’on fait n’est pas prévu. Hugo a entendu un gars dans l’avion qui parlait d’un centre commercial un peu moins connu des touristes mais où il y avait de bonnes affaires.
On part donc faire du lèche-vitrine. Juste ça. Faut pas déconner, on n’est que le premier jour.
Le centre commercial, c’est le Nakano Broadway. Et l’autre dans l’avion avait raison, ça tue sa mère.
Des mangas, des figurines, des artworks, de la nourriture, tout ce pourquoi je suis venu. C’est bon j’ai déjà gagné le Japon.
Mais, beaucoup de boutiques ne sont pas encore ouvertes et en plus, on n’achète pas on a dit. Que du repérage. On repère très bien, Nakano Broadway, on reviendra, t’inquiètes pas.


Bref, on sort de là et on regarde ce qui n’est pas trop loin de nous et qu’on avait inscrit sur la liste. (Et quand je dis « pas trop loin », c’est 45 minutes de marche au final. Google Maps est un con).
Bingo: la Mairie de Tokyo (Tokyo Metropolitan Government Building ou Tocho pour les intimes).
Ouais je sais, d’habitude, une mairie, ça pue du cul à visiter, mais à Tokyo, la mairie, c’est un gratte-ciel avec tout en haut, un observatoire gratuit.
Quand on arrive, on monte, on fait notre ronde, on observe partout et on redescend. En haut, on avait repéré un parc au loin. C’était le parc de Shibuya. Du coup on s’est dirigé vers là-bas.



Une fois dans le parc, ça ressemble plus à une forêt, avec un temple au beau milieu. On s’y engage et c’est très beau, très calme, très spirituel. Une fois les portes franchies, ça donne l’impression d’être lavé de tout ses péchés. Je n’avais même plus l’impression d’avoir enterré vivants mes voisins 2 semaines plus tôt.
Rho, ça va je déconne, vous pouvez vous calmer SVP ?!
Dans le temple, il y a une urne dans laquelle on peut mettre ses prières ou ses voeux. J’ai fait celui de devenir pété de thune. Ca n’a pas encore marché. Mais comme j’ai pas écrit en japonais, ça doit surement passer dans le bureau international des prières et vœux (le BIPEV logiquement). On finit la balade et comme on est à Shibuya, autant en profiter, on va se promener dans le quartier.

On tombe sur un autre centre commercial qui offre un rooftop avec un Starbucks (Starbucks Meijingumae). Hyper bien, on a soif. Je prends un thé glacé et … je commence à comprendre que mes goûts d’européen ne correspondent pas au thé du Japon, qui est sacré là-bas. Y’a pas de sucre dedans !
Peu importe, je fais mon français et je mets un petit sachet de sucre. On reste un moment sur place, parce qu’il y a des brumisateurs sur la terrasse, c’est doux.

Comme on est à Shibuya, on se doit d’aller traverser le fameux carrefour de Shibuya. Noir de monde, 7 passages piétons géants, tout le monde qui les traverse en même temps, bref, vous avez déjà vu. C’est super impressionnant quand-même.
Après ça, on se balade dans le quartier, on rentre dans notre premier Mandarake (une enseigne de mangas, jeux videos, figurines, etc… d’occasion), on y voit aussi des salles d’arcades et de Pachinko (salles de machines à sous), des restaurants et des magasins en tout genre.
Mention spécial au Zara, qui a comme argument pour amener des clients en son sein, de l’air climatisé propulsé sur les gens de la rue. Merci à eux, j’ai apprécié ces 3 mètres d’air frais alors que je suais comme un porc. (En fait, y’a plein de magasins qui le font, je sais pas si c’est fait exprès mais c’est en passant devant ce Zara que ça m’a marqué).
Et on fait la rencontre de Pipo-Kun dans la rue. C’est la mascotte de la police. Je sais pas pourquoi mais je l’adore. C’est pour ça que j’en ai fait la mascotte de mon voyage à Tokyo (oui, c’est lui sur la première image, tout en haut).

Cette journée bien remplie se termine, on mange des ramens dans le food court de la gare de Tokyo et ça me tabasse la bouche bien comme il faut. Ces ramens arrivent en première place direct de mon top 3 du Japon. Et on va au dodo, parce que demain, on a un truc de prévu…